La généralisation de la facturation électronique en France est en marche, visant à moderniser les échanges commerciaux et à renforcer l’efficacité fiscale. Cette transition, initialement prévue pour 2024, a été rééchelonnée pour assurer une adaptation optimale des entreprises.
Cette obligation concerne toutes les entreprises établies en France et assujetties à la TVA, pour les transactions interentreprises (B2B) réalisées sur le territoire national. Les micro-entreprises sont également concernées, notamment pour les transactions B2B domestiques.
Les factures électroniques devront transiter par des plateformes de dématérialisation partenaires (PDP) accréditées par l’administration fiscale. Le portail public de facturation initialement envisagé ne sera finalement pas mis en place.
Les factures électroniques doivent comporter certaines mentions légales obligatoires, telles que :
Le nom complet et l’adresse de l’assujetti et de son client.
Le numéro individuel d’identification à la TVA des deux parties.
La date d’émission de la facture.
Un numéro unique basé sur une séquence chronologique et continue.
La quantité et la dénomination précises des biens ou services fournis.
Le prix unitaire hors taxes et le taux de TVA applicable.
Notez que ces mentions sont essentielles pour garantir la conformité légale des factures électroniques.
La transition vers la facturation électronique offre plusieurs bénéfices pour les entreprises :
Efficacité accrue : réduction des délais de traitement et des erreurs liées aux processus manuels.
Économies : diminution des coûts liés à l’impression, à l’envoi postal et au stockage physique des factures.
Traçabilité améliorée : facilitation du suivi des transactions et meilleure transparence des échanges commerciaux.
Conformité fiscale renforcée : simplification des obligations déclaratives et réduction des risques liés aux contrôles fiscaux.