Le rapport extra-financier est un document qui présente les performances environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) d’une entreprise. Contrairement au rapport financier, qui se concentre sur les résultats économiques, il permet d’évaluer et de communiquer l’impact sociétal et environnemental de l’organisation.
Rédiger un rapport extra-financier d’entreprise est une démarche essentielle pour assurer la transparence et démontrer l’engagement d’une organisation en matière de responsabilité sociétale (RSE), d’environnement, de gouvernance et de performance sociale.
Son objectif principal est d’assurer la transparence, de répondre aux attentes des investisseurs, des clients et des régulateurs, et de démontrer l’engagement de l’entreprise en matière de développement durable et de responsabilité sociétale.
Un rapport extra-financier bien conçu permet également de mieux gérer les risques et d’améliorer la réputation de l’entreprise.
Le rapport extra-financier et le rapport RSE partagent des similitudes, mais présentent des différences en termes d’objectifs, de contenu et d’obligations légales.
1. Rapport extra-financier : il s’agit d’un document réglementé qui présente des informations sur la performance sociale, environnementale et de gouvernance d’une entreprise. Il est exigé par certaines autorités, notamment avec la directive CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) en Europe, et doit suivre des cadres spécifiques (GRI, SASB, TCFD). Son but est d’informer les investisseurs, les régulateurs et les autres parties prenantes sur les impacts extra-financiers de l’entreprise.
2. Rapport RSE : plus large et souvent volontaire, il détaille les engagements et actions d’une entreprise en matière de responsabilité sociétale. Contrairement au rapport extra-financier, il ne repose pas systématiquement sur des obligations réglementaires et vise davantage la communication externe et l’amélioration de l’image de marque de l’entreprise.
L’entrée en vigueur de la CSRD en 2025 élargit le champ des entreprises soumises à cette obligation de transparence.
Entreprises concernées en 2025 :
L’entrée en vigueur de la CSRD en 2025 élargit le champ des entreprises soumises à cette obligation de transparence.
Entreprises concernées en 2025 :
Avec la CSRD, les obligations en matière de rapport extra-financier deviennent plus strictes :
Ces nouvelles obligations nécessitent une anticipation importante afin de structurer les indicateurs ESG et garantir la transparence des activités de l’entreprise.
Avec la CSRD, les obligations en matière de rapport extra-financier deviennent plus strictes :
Ces nouvelles obligations nécessitent une anticipation importante afin de structurer les indicateurs ESG et garantir la transparence des activités de l’entreprise.