Fermer
Fermer
Nous accompagnons les entreprises et leurs dirigant.e.s vers une performance vertueuse, à tous les moments
de la vie de votre organisation
Expertise-comptable
publié le 10 avril 2025

Tout savoir sur les véhicules de société et de tourisme !

Bien faire la différence

Véhicule de société :

Un véhicule de société est un véhicule utilisé à des fins professionnelles par une entreprise ou par une organisation. Il est généralement acquis par l’entreprise pour faciliter les déplacements liés à son activité.

Un véhicule de société a pour caractéristique de :

  • ne pouvoir transporter qu’un nombre limité de personnes (2 places) ;
  • et ne comporte pas de points d’ancrage permettant l’utilisation des sièges arrière.

Ces véhicules sont utilisés pour des fonctions spécifiques telles que :

  • la livraison de biens ;
  • ou les déplacements professionnels des employés.

En outre, les véhicules de société sont souvent soumis à des réglementations fiscales spécifiques en fonction de leur utilisation et de leur statut, notamment en ce qui concerne la déduction des dépenses et la taxation des avantages en nature.

 

Véhicule de tourisme :

Il s’agit d’engins à moteur conçus ou aménagés pour transporter des personnes avec un maximum de 9 places en comptant celle du conducteur. Pour la majeure partie il s’agit des voitures immatriculées dans la catégorie VP sur la carte grise en case J.1.

Mais attention, la carte grise n’est pas la seule indication à retenir pour savoir si un véhicule sera fiscalement considéré comme un véhicule de tourisme.

En effet, les véhicules dits mixtes (transports de personnes et de marchandises) tels que les utilitaires avec des sièges, les fourgonnettes ou les pick-up avec sièges passagers sont le plus souvent considérés comme des véhicules de tourisme.

Enfin, les véhicules deux places pour lesquels il est possible de rajouter une banquette grâce à des points d’ancrage accessibles sont aussi considérés fiscalement comme véhicules de tourisme.

Taxes à payer sur les véhicules :

La taxe sur les véhicules de société est remplacée par 2 taxes : la taxe annuelle sur les émissions de CO2 et la taxe annuelle sur les émissions de polluants atmosphériques (qui remplace la taxe annuelle sur l’ancienneté mise en place en 2023).

Toute entreprise doit payer ces taxes sur les véhicules de tourisme affectés à des fins économiques. Elles concernent le transport de personnes.

Le calcul et le paiement se font annuellement :

  • La taxe sur les émissions de dioxyde de carbone ;
  • La taxe sur l’ancienneté des véhicules.

La déclaration de taxe sur les véhicules de sociétés (formulaire n° 2855-SD) déposée par les entreprises soumis au régime simplifié de TVA est supprimée.

Plafond de déductibilité de l’amortissement

Les amortissements des véhicules de tourisme ne sont que partiellement déductibles du résultat fiscal. La fraction non déductible est calculée grâce à un barème qui intègre depuis 2020 le nouveau dispositif d’immatriculation (NDI). Ce plafonnement concerne également les locations. Un plafonnement pour les véhicules de tourisme des sociétés et des entreprises

Le principe du dispositif

 Une fraction de l’amortissement des véhicules dits « de tourisme » est classée parmi les charges somptuaires : elle n’est donc pas déductible du résultat fiscal de l’entreprise. Cette part d’amortissement excédentaire est réintégrée extra-comptablement sur la liasse fiscale annuelle.

Elle est calculée sur la base d’un plafond de déductibilité qui varie en fonction du taux de dioxyde de carbone émis par le véhicule et de sa date d’acquisition.

Cette règle s’applique aussi bien aux sociétés soumises à l’impôt sur les sociétés (IS) qu’aux entreprises relevant des bénéfices industriels et commerciaux (BIC), des bénéfices non commerciaux (BNC) et des bénéfices agricoles (BA).

Les véhicules concernés

Les véhicules impactés par cette réglementation sont les véhicules de société classés parmi les véhicules de tourisme. Les véhicules utilitaires ne sont pas concernés. La notion de « véhicules de tourisme » est définie par le code des impositions sur les biens et services à l’article L. 421-2. Elle inclut :

  • Les véhicules désignés sur leur carte grise comme appartenant à la catégorie M1 (sauf véhicules à « usage spécial ») ;
  • Les véhicules de la catégorie N1 affectés au transport de personnes.

Cependant, les véhicules mis en circulation avant le premier juin 2004 ne relèvent pas de ce dispositif.

Par ailleurs, ce plafonnement ne s’applique pas dès lors que le véhicule est strictement nécessaire à l’exercice de l’activité de l’entreprise. C’est le cas, par exemple, des taxis, des auto-écoles ou des entreprises de location de véhicules.

Attention, les plus ou moins-values en cas de cession du véhicule se calculent à partir du total des amortissements pratiqués en comptabilité, y compris leur part non déductible.

Les avantages en nature :

Qui est concerné par les avantages en nature ?

Peuvent bénéficier des avantages en nature :

  • les travailleurs salariés et assimilés ;
  • les gérants minoritaires ou égalitaires de sociétés à responsabilité limitée (SARL) ou de sociétés d’exercice libéral à responsabilité limitée (SELARL) ;
  • les présidents-directeurs et directeurs généraux de sociétés anonymes (SA) et de sociétés d’exercice libéral à forme anonyme (Selafa) ;
  • les présidents et dirigeants de sociétés par actions simplifiées (SAS) ;
  • Les fonctionnaires et les agents contractuels de la fonction publique.

Les avantages en nature peuvent être évalués forfaitairement (c’est le cas des avantages en nature nourriture, logement véhicule et outils de communication) ou en fonction de leur valeur réelle.

L’évaluation forfaitaire constitue une valeur minimale, mais une convention collective ou le contrat de travail peuvent prévoir une valeur supérieure.

À l’inverse, en cas d’évaluation inférieure, c’est le montant de l’évaluation forfaitaire qui sera retenu. Lorsque l’avantage en nature est évalué au forfait, la participation financière de votre salarié est déduite du montant de l’avantage.

Petite information : Par mesure de tolérance, la fourniture à vos salariés avec une réduction de moins de 30 % du prix public des produits que vous réalisez ou vendez ne constitue pas un avantage en nature. En revanche, au-delà de 30 % de remise, il s’agit d’un avantage en nature soumis à cotisations et contributions sociales en intégralité.

L’avantage en nature concernant les véhicules :

Si votre salarié utilise à des fins professionnelles et personnelles le véhicule que vous mettez à sa disposition, son utilisation privée constitue un avantage en nature soumis à cotisations.

Vous pouvez évaluer cet avantage en nature :

  • soit sur la base d’un forfait,
  • soit sur la base des dépenses réellement engagées par votre salarié

Sur la base d’une évaluation au forfait :

L’évaluation doit être proportionnée au nombre de mois de mise à disposition. Si vous mettez le véhicule à disposition de votre salarié en cours de mois, le mois entier est pris en compte.

  • Pour un véhicule acheté: l’avantage est égal à 9 % du coût d’achat TTC (6 % si le véhicule a plus de 5 ans). Si vous payez le carburant, vous devez l’ajouter soit en réel, soit en majorant l’avantage à 12 % (ou 9 % si le véhicule a plus de 5 ans) ;
  • Pour un véhicule loué avec ou sans option d’achat: lorsque votre salarié paie ses frais de carburant, l’évaluation résultant de l’usage privé est égale à 30 % du coût global annuel TTC comprenant la location, l’entretien et l’assurance. Si vous payez le carburant, vous devez en évaluer les frais au réel ou évaluer l’avantage en nature sur 40 % du coût global annuel pour la location.

Dans les deux cas, l’avantage évalué ne peut pas être supérieur à celui qui aurait été évalué en cas de véhicule acheté.

Nos autres actualités

Expertise-comptable
publié le 1 avril 2025
Comment un cabinet d’expertise comptable peut-il aider à optimiser les impôts ?
RSE
publié le 27 mars 2025
Rapport extra-financier des entreprises : de quoi s’agit-il ?
Expertise-comptable
publié le 24 mars 2025
Facture électronique : à quoi sert une plateforme de dématérialisation partenaire (PDP) ?
Sociales
publié le 17 mars 2025
Gestion RH à temps partagé : structurez et optimisez vos pratiques
Sociales
publié le 14 mars 2025
Aides à l’embauche en contrat d’apprentissage 2025
Groupe
publié le 14 mars 2025
Numans remporte deux trophées Argent à Paris
Expertise-comptable
publié le 13 février 2025
La REP | Emballages ménagers : le cas des boulangeries & pâtisseries
Expertise-comptable
publié le 4 février 2025
Quel est le rôle d’un cabinet d’expertise comptable ?
Expertise-comptable
publié le 24 janvier 2025
Nouveau calendrier de mise en œuvre de la facture électronique
Expertise-comptable
publié le 15 janvier 2025
Comment un cabinet d’expertise comptable peut-il aider une start-up ou une PME ?
Expertise-comptable
publié le 3 janvier 2025
Location meublée non professionnelle : quels avantages ?
Groupe
publié le 2 janvier 2025
Numans vous présente ses meilleurs vœux 2025